Balade balnéaire

Entre oliviers et mer

Écrit par Marc pour le .

Toujours la même chose, éviter les grosses routes. Alors nous prenons les petits chemins. Nous nous enfonçons entre les oliviers pluri-centenaires. Le chemin est très agréable et comme le temps est sec, nous ne nageons pas dans la boue comme en Bulgarie ou en Grèce. C’est plus facile. Puis, après quelques kilomètres, le chemin s’arrête. Ou plutôt, il y avait un chemin mais les tracteurs sont passés pour labourer sous les oliviers où le chemin passait. Autant dire que cela nous ralentit un tantinet.

Bord de mer

Mais nous arrivons en bord de mer que nous longeons. Il fait beau, nous avançons joyeusement. Nous croisons des quartiers de jolies maisons de bord de mer, d’autres sont des zones recouvertes d’un même modèle d’habitation dupliqué des centaines de fois sans aucun charme. Toujours est-il que la côte est très bâtie.

Nous posons la tente sur l’immense plage déserte. La nuit, un drone survole la plage et passe deux fois au dessus de notre tente. En face, l’île de Lesbos…

Vent debout

Puis notre chemin nous fait quitter la côte pour nous enfoncer un peu dans les terres. Après une nuit en rase-campagne, nous passons au pied d’immenses éoliennes. Il y en a des dizaines de la plaine à la montagne proche. Ici poussait le cotton. Les céréales semblent l’avoir remplacé. Les chemins se compliquent un peu, le passage d’un guet, quelques personnes croisées qui nous incitent à rouler sur la route. Nous la rejoignons et nous arrêtons dans une station service pour faire le plein d’eau. Le personnel est adorable et nous propose de la nourriture. Il fait très chaud. La grande route est désagréable mais peu de monde roule. Nous retrouvons la côte enfin. Enfin nous baigner.

Turcs de Rome

Où allons nous dormir ? Je regarde autour et me dirige vers un groupe de jeune qui se dirige vers moi également. Buşra a grandi ici, elle est avec son mari et ses amis. Ensemble ils forment le groupe TurkodiRoma. Ils ont un concert à Izmir prochainement. Ils m’emmènent voir un champ d’oliviers où nous pouvons mettre la tente. Il y a de l’eau, de l’électricité, c’est parfait. Puis elle appelle sa famille qui loue des bungalows pour les ouvriers. Nous pouvons même dormir dans l’un d’eux ! Incroyable.

Après avoir partagé un bon moment autour d’un verre avec toute la troupe, nous nous voyons offrir des oignons frais directement extraits de terre par l’oncle de Busra qui semble ravi de nous accueillir. Un régal.